Pages

lundi 11 mars 2013

De la globalisation à la glocalisation?



« Nous n’appartenons plus qu´à un seul monde.
Nous expérimentons des versions locales du monde et,
en le faisant, nous devons nous localiser
dans le contexte le plus large du global »


Pourquoi utilise-t-on deux termes, celui de « globalisation » et celui de « mondialisation », pour désigner le même phénomène ?
Les différences sémantiques entre les deux vocables, celui de « globalis/z/ation » et celui de « mondialisation », sont au cœur d’un grand débat théorique dans le domaine des sciences humaines et sociales en France où l’on postule que les deux mots ne sont pas synonymes, comme cela est souvent considéré à tort, et qu’il faut opérer obligatoirement une distinction dans leur usage.
Il convient tout d’abord de rappeler qu’il n’existe pas de différence de sens entre ces deux mots lorsqu’ils apparaissent en 1960, ainsi que l’enregistre le Dictionnaire Le Robert. On y trouve que « mondialisation » ou « globalisation » désignent seulement « le fait de devenir mondial, de se répandre dans le monde entier », ce qui paraît une définition très neutre dans la mesure où elle ne possède que des implications spatiales en renvoyant à l’idée d’extension et d’expansion géographiques des phénomènes à une échelle de plus en plus élargie et grande. En revanche, le vocable anglais de « globalisation », a reçu une définition plus concrète dans les années 1980, où la « globalisation » désigne, dans le domaine de l’économie, d’un côté, la convergence des marchés dans le monde entier, et de l’autre côté, l’augmentation et l’accélération des flux de capitaux qui débordent les frontières nationales et échappent au contrôle de l’État. C’est dans ce sens économique et financier de dérégulation, de libéralisation, de déterritorialisation des marchés et des capitaux, incarné dans l’idéologie néolibérale, que le vocable de « globalisation » a été introduit dans le contexte français.

De la globalisation à la glocalisation?
Glocalisation est un néologisme né au Japon, (ce qui est "glocal") est une combinaison de global et de local. C'est un concept alliant les tendances globales aux réalités locales ou  pour l'entreprise-réseau, le terme désigne un mode de gestion à la fois global et local dans le cadre d'une économie mondialisée : l'ajustement de l'offre selon la qualité de la clientèle locale.
Préserver les pays en développement des influences négatives de la mondialisation culturelle est ni possible des points de vue technique et politique, ni souhaitable pour leur croissance.
Ce dont ils ont besoin, c’est d’une formation rapide qui leur permettra d’exploiter au mieux les technologies de l’information.
Il faut que les pays en développement et en voie d’industrialisation puissent faire valoir sur un pied d’égalité leurs points de vue, leurs produits et leurs services sur le marché virtuel.
Leur identité culturelle et sa numérisation sous forme d’informations, de messages et de produits ne constituent pas un obstacle, bien au contraire. Perçu par beaucoup comme une menace, le processus de mondialisation stimulé par les multinationales et leurs marchés est en même temps l’occasion pour chaque entité d’affirmer sa propre identité.
La glocalisation n’en est qu’à ses débuts, et Internet constitue l’un de ses principaux instruments.
Elle peut devenir un pont jeté entre les cultures; et le travail culturel accompli dans le contexte du développement peut et doit créer des conditions favorables à une telle évolution.




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire