« Nous n’appartenons plus qu´à un seul
monde.
Nous expérimentons des versions locales
du monde et,
en le faisant, nous devons nous
localiser
dans le contexte le plus large du global
»
Pourquoi utilise-t-on deux
termes, celui de « globalisation » et celui de « mondialisation », pour
désigner le même phénomène ?
Les
différences sémantiques entre les deux vocables, celui de « globalis/z/ation »
et celui de « mondialisation », sont au cœur d’un grand débat théorique dans le
domaine des sciences humaines et sociales en France où l’on postule que les
deux mots ne sont pas synonymes, comme cela est souvent considéré à tort, et
qu’il faut opérer obligatoirement une distinction dans leur usage.
Il
convient tout d’abord de rappeler qu’il n’existe pas de différence de sens
entre ces deux mots lorsqu’ils apparaissent en 1960, ainsi que l’enregistre le
Dictionnaire Le Robert. On y trouve que « mondialisation » ou « globalisation »
désignent seulement « le fait de devenir mondial, de se répandre dans le monde
entier », ce qui paraît une définition très neutre dans la mesure où elle ne
possède que des implications spatiales en renvoyant à l’idée d’extension et
d’expansion géographiques des phénomènes à une échelle de plus en plus élargie
et grande. En revanche, le vocable anglais de « globalisation », a reçu une
définition plus concrète dans les années 1980, où la « globalisation » désigne,
dans le domaine de l’économie, d’un côté, la convergence des marchés dans le
monde entier, et de l’autre côté, l’augmentation et l’accélération des flux de
capitaux qui débordent les frontières nationales et échappent au contrôle de
l’État. C’est dans ce sens économique et financier de dérégulation, de
libéralisation, de déterritorialisation des marchés et des capitaux, incarné
dans l’idéologie néolibérale, que le vocable de « globalisation » a été
introduit dans le contexte français.
De la globalisation à la glocalisation?
Glocalisation
est un néologisme né au Japon, (ce qui est "glocal") est une
combinaison de global et de local. C'est un concept alliant les tendances
globales aux réalités locales ou pour
l'entreprise-réseau, le terme désigne un mode de gestion à la fois global et
local dans le cadre d'une économie mondialisée : l'ajustement de l'offre selon
la qualité de la clientèle locale.
Préserver
les pays en développement des influences négatives de la mondialisation
culturelle est ni possible des points de vue technique et politique, ni
souhaitable pour leur croissance.
Ce
dont ils ont besoin, c’est d’une formation rapide qui leur permettra
d’exploiter au mieux les technologies de l’information.
Il
faut que les pays en développement et en voie d’industrialisation puissent
faire valoir sur un pied d’égalité leurs points de vue, leurs produits et leurs
services sur le marché virtuel.
Leur
identité culturelle et sa numérisation sous forme d’informations, de messages
et de produits ne constituent pas un obstacle, bien au contraire. Perçu par
beaucoup comme une menace, le processus de mondialisation stimulé par les
multinationales et leurs marchés est en même temps l’occasion pour chaque
entité d’affirmer sa propre identité.
La
glocalisation n’en est qu’à ses débuts, et Internet constitue l’un de ses
principaux instruments.
Elle
peut devenir un pont jeté entre les cultures; et le travail culturel accompli
dans le contexte du développement peut et doit créer des conditions favorables
à une telle évolution.
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